13 Fév Ne plus faire pleurer les anges

Mon amie et poétesse Christine Angelard a écrit que les anges aussi pleurent.

Cela m’a fait prendre conscience que moi aussi il m’arrive de faire pleurer les anges. Je me pardonne, il ne sert à rien de m’en vouloir. Simplement, je veux m’aimer assez pour prendre responsabilité pour mes actions, toutes mes actions, sans me dénigrer. Il ne sert à rien de m’accabler de violence. Je veux plutôt renouveler mon contrat d’amour envers moi-même et envers les autres, les meurtriers comme les victimes. Difficile en ce qui concerne les meurtriers mais je sais qu’ils souffrent d’une absence totale d’amour envers eux-mêmes. Alors, si moi je ne peux même pas avoir au moins le désir de leur envoyer, où qu’ils soient, une toute petite pensée d’amour et même une grande, et si personne n’est inspiré à le faire, alors qui le fera ?

Après la colère, l’accablement mêlé à une tristesse profonde, vient souvent la rancoeur. Je voudrais que le monde en finisse avec la haine… Et le monde commence par moi… et vous…

Paix, amour, lumière…

12 Fév Bercer la peur

Dernièrement, j’ai eu le grand bonheur de bercer une toute petite fille de 6 jours pendant presque deux heures. Elle était profondément endormie, abandonnée à la chaleur de mes bras.  Ou était-ce moi avandonnée à la chaleur de ce petit corps tout neuf et détendu. Qui a donné le plus à qui ? Malgré l’échange, j’ai davantage reçu d’elle,  je crois. Je me sens humble et reconnaissante face à un tel miracle…

J’ai retrouvé ensuite ce passage de Denis Pelletier dans « Ces îles en nous », un très beau livre qui date de 1987 mais qui m’inspire encore:

Petit insulaire de la mère profonde, voici ce que tu devrais savoir avant de venir au monde. Tu n’as  vraiment aucune idée de cet autre monde. Certes, tu l’entends, des secousses te parviennent de l’autre versant, tu connais les rythmes, les balancements, mais jamais, au grand jamais, tu ne peux soupçonner l’espace. Comment dire ? Tu sens tout autour de toi des parois molles et chaudes qui t’enveloppent. Ton existence t’est ainsi constamment rappelée par les chocs que tu connais, par les pressions qui s’exercent sur toi. Imagine un seul instant que tu perds le contact avec cette substance qui t’entoure. C’est cela l’espace, le temps où tu ne sens plus rien. Je sais, c’est affolant. Les premières fois, tu vas crier, et il faudra vite que ta mère, ton père, quelqu’un, vienne te prendre, te toucher, te faire exister en faisant partout pression sur ta peau. Les caresses te diront que tu es bien vivant et que tu n’es pas perdu dans le vide.

Tout espace où tu aimeras te blottir et te ramasser sur toi-même sera le commencement d’un refuge. Chaque fois que tu seras bien installé quelque part pour y demeurer, tu pourras t’adonner, petit insulaire, à l’aventure de la solitude. L’espace clos aura sur toi un effet d’intimité. Tu ressentiras, sans pouvoir te l’expliquer, la familiarité rassurante d’être ainsi  au milieu d’un volume qui t’entoure et te contient. ( page 15)

Que de guérison pour moi qui ai été très peu prise, cajolée, bercée dans des bras chauds. Je sais maintenant que chaque moment d’enveloppement ou de solitude auront été confirmants de mon existence. Cette solitude connue dans les premiers mois de ma vie, et souvent réprouvée par la suite, aura peut-être été des plus nourrissante pour moi. J’ai l’impression d’avoir eu la chance, dans l’espace clos où je vivais et qui me contenait,  d’y développer ma force et, somme toute, ma vie…

28 Jan Petites et grandes questions

Peut-on guérir toutes les blessures de notre passé ?

Qui suis-je comme femme ?

Qui suis-je comme homme ?

Qu’est-ce qui m’enchante le plus dans l’univers ? Et chez les humains ?

Qu’est-ce qui m’inspire à devenir le meilleur humain que je peux être ?

Qu’est-ce que l’Éveil spirituel ?

Qu’est-ce qu’une vie spirituelle ?

Suis-je heureux, heureuse…véritablement ?

Est-ce que la beauté du monde m’émeut encore ?

Quelle est la dernière fois où j’ai dansé ?

Qui j’aime profondément ?

Quand est la dernière fois où j’ai vraiemnt regardé les étoiles ?

Il faut aimer les questions plus que les réponses. Les questions nous propulsent vers l’avant. Les réponses ralentissent notre avance.

19 Jan Le printemps toujours revient

Merci à la nature de savoir si bien se renouveler. J’essaie de capter sa puissance et de l’intégrer en moi.

Je viens de passer plusieurs minutes à regarder la neige tomber, à m’imprégner de la froidure du paysage qui s’ouvre sur ma rue, à contempler les arbres dégarnis mais encore majestueux à ma fenêtre.

Je sais, avec certitude, que le printemps va revenir ! Que les arbres sont seulement endormis et qu’ils seront verts  et joyeux bientôt. Je sais que les fleurs vont repousser, que la chaleur va réintégrer la ville, que le printemps sera là et qu’il sera jeune et se délassera tout l’été jusqu’à devenir mûr, puis dépassé. Le froid nous rejoindra de nouveau après la chaleur de l’été comme la nuit suit le jour suit la nuit.

J’aime la vaillance de la nature et sa constance. Je veux lui ressembler.

J’aime la certitude de la suite des saisons…

03 Jan Le channeling , c’est joyeux aussi !

Pour cette nouvelle année 2016 !

Plus que jamais, le channeling me tient à coeur !

Nous avons commencé un sixième groupe de formation en décembre. Le groupe est encore ouvert et je peux accepter de nouveaux participants jusqu’à la fin janvier.

Les dates de formation: 

23-24 janvier
27-28 février
26-27 mars, peut-être devancé à la fin de semaine précédente, 18-19. À voir.
23-24 avril
28-29 mai
10-11 septembre
8-9-10 octobre

Il y a relâche pendant l’été pour que les participants puissent donner 20 canalisations gratuites.

J’ai aussi commencé une formation en Rituels de guérison spirituelle de façon à passer le flambeau. À l’automne 2016, une nouvelle équipe de guérisseurs offrira son premier atelier de guérison spirituelle.

Mon livre, Présence, la voie de la lumière est sorti en juin 2015. Pour plus d’informations et lire quelques extraits voir l’onglet Publications

Pour me rejoindre par courriel pour une canalisation en privé ou des infos sur la formation, sur ce site ou à cette adresse:
taralou@videotron.ca

01 Jan Heureuse année 2016 !

Je souhaite au monde, à la terre entière et à chacun d’entre vous, de vivre  de plus nombreux moments de paix en 2016!!!

La paix dans le monde commence maintenant au centre de nous-même… dans cet espace sacré où nos résistances et nos ressentiments font relâche et laissent une place ouverte que l’amour s’empresse d’occuper. 

16 Déc Méditation sur la sexualité

Prenez quelques respirations profondes. Laissez aller complètement…

Comment je ressens mon corps ce matin ?

Au-delà de tous les mots, de tous les concepts sur la sexualité et de leur discussion, au-delà de toute argumentation, où se trouve mon coeur en regard de ma sexualité ? Est-ce que je laisse ma conscience s’élargir ? Est-ce que je suis prête, prêt, à consacrer mon sexe et ses désirs et ses passions ? Puis-je accepter de laisser aller certaines choses, joies tout aussi bien que douleurs, de mon passé sexuel et de m’investir dans le sacré de ma vie ?

Où en est mon corps, où en est sa sensibilité ? Qu’est-ce que je ressens dans la région sacrée de mon corps ? Qu’est-ce que je ressens dans mes reins ?

J’ouvre bien grand la porte de mon monde intérieur, je rencontre toutes ces parties que j’aime et celles que je n’aime pas ou que j’aime moins, je fais un autre pas vers chacune d’elles, juste un pas ou quelques-uns ou plusieurs, mais juste un pas, c’est déjà beaucoup. Je me tiens debout face à tout le chemin encore à parcourir, je me tiens debout en face de moi et je m’aime, imparfait, imparfaite et portant au centre de moi une étincelle de vie divine… portant en mon centre sexué et sexuel, une étincelle de vie divine…

Tandis que l’agitation dans ma tête s’apaise et que mon corps commence ou continue à m’attirer dans son temple intérieur, pendant que mon corps se tranforme et élève ses vibrations, quels sont les mots doux que mon âme murmure à mon oreille ?

01 Déc L’histoire de mon livre

J’ai mis 10 ans à écrire le livre Présence…

Dix années pendant lesquelles mon écriture a soutenu mon travail intérieur, l’a enrichi, en a permis l’intégration. Plus j’écrivais, plus je me transformais et plus je me transformais plus mon livre corrigeait sa trajectoire et se chargeait de sa propre sagesse. Écrire est un incroyable exercice de pénétration et de centrement. Être lue est une prodigieuse expérience d’abandon, de confiance et d’apprentissage de l’humilité. Le mouvement intime de l’écriture et de l’écrit est autonome et perpétuel.

Certaines personnes, une amie particulièrement, me disent qu’il est riche d’enseignements pour elles. Certains passages restent hermétiques ( leur temps n’est pas encore venu) tandis que d’autres les nourrissent et les éclairent tellement qu’elles les relisent à plusieurs reprises. Un autre amie me dit qu’elle lit parfois une phrase plusieurs fois, et lentement à voix haute, pour laisser couler son essence jusqu’à son coeur, pour laisser les mots l’émouvoir encore et encore. Une lectrice affirmait que ce livre d’images est un livre de méditation.

Je les entends me dire que mon livre est beau. Et je comprends qu’il est riche pour elles. Ce fut riche pour moi aussi de l’écrire. Je l’ai écrit, c’est évident, parce que j’avais besoin de dire et de comprendre ces choses qui m’échappaient. Je ne l’ai pas toujours écrit parce que je savais et sentais absolument mon message mais j’ai toujours ressenti et éventuellement compris ce que j’avais écrit. Écrire, c’est se permettre de relire cent fois ce qu’on a eu besoin d’écrire. L’obligation de se relire est pleine de promesses. Une fois relu et corrigé cent fois, je confiais une partie de mon texte à la sensibilité de Mathieu qui le mettait en images.

Quand j’allais m’asseoir près de Mathieu et qu’il me montrait les nouvelles images, les nouvelles façons de présenter mon texte que j’avais fini par bien posséder à l’intérieur de moi, je me mettais souvent à pleurer. Pas à chaudes larmes mais j’avais souvent les yeux remplis d’eau. C’était toujours une formidable surprise pour moi de « voir » mon texte. Mathieu le comprenanit en profondeur pour l’imager d’une si belle façon. J’ai énormément de gratitude envers lui et son talent.

J’ai énormément de gratitude envers le talent qui m’a été offert en même temps qu’une qualité de persévérance dont je ne me croyais pas capable dans ma jeunesse.

Je continue à écrire. J’espère semer en vous le désir de me lire.

24 Nov Comment… encore une liste !

Méditer, c’est arrêter de penser pour commencer à contempler le présent. Nos pensées sont presque toujours dirigées vers le passé, qu’elles retiennent ou réactivent, ou vers le futur sur lequel des désirs et des peurs sont facilement projetées. On pense à telle personne qui nous a blessé il y a… combien d’années déjà ? À tel évènement qui nous a réjoui, le dernier voyage par exemple, mais qui n’est plus d’actualité. Le futur, on cherche à le planifier plus rassurant ou rempli de relations nouvellement négociées qui seraient finalement heureuses.

Le présent nous désespère plus souvent qu’autrement. Vivement vendredi, les vacances, la retraite ! Qu’un rêve prenne la place entière, que nos désirs soient rencontrés et que le stress s’apaise une fois pour toutes ! Que le monde finisse par se plier à nos illusions !

Recalibrer nos pensées inutiles et paralysantes est le premier mouvement vers la contemplation. Sans contemplation du présent libéré de mille pensées, positives aussi bien que limitatives, le service à l’humanité se charge de tristesse et d’insatisfaction. Le mieux serait de faire taire toutes ces pensées répétées mille fois, rabâchées avec aigreur, ressassées avec ressentiment ou avec irréalisme. C’est bien connu, les autres ont tort, le patron, le parent et le partenaire de vie plus que les autres. La vie aussi, la vie n’en donne jamais assez, qu’est-ce qui lui prend de nous négliger ainsi ?

Je vous propose de noter quelques-unes de vos pensées malveillantes ou encombrantes. Pas toutes, puisque nous en avons plus de 50 000 par jour mais de les identifier par catégories : celles qui ont trait au travail et à l’incompétence bien connue des co-équipiers, celles qui critiquent des membres de la famille, les autres qui dénigrent jusqu’à des amitiés proches. Celles qui blâment la température pour notre oisiveté, celles qui oblitèrent le jour d’aujourd’hui, celles qui cultivent les rêves, la fuite vers l’avant. Et tant d’autres… Couchées sur papier, leur capacité à nous intoxiquer nous apparaît plus clairement. Et nous commençons à avoir plus de pouvoir sur elles. L’espace en soi s’élargit grâce à sa vacuité et la contemplation de notre vie au présent se met à éclairer nos jours.

Une autre liste à faire ? Oui, je vous entends. Vous ne voulez pas écrire, restez très vigilant et notez au moins mentalement vos pensées et leur égarement.

extrait du livre PRÉSENCE