04 Nov La gratitude donne des racines au coeur

La gratitude nous caresse de l’intérieur. Et nous offre une possibilité d’expansion à la grandeur du monde entier… Remercier, c’est le début de la compassion pour soi-même et pour tous.

Merci à la gratitude d’exister. Merci à la vie de rire avec moi souvent, de m’offrir généreusement ses mots d’amour et son amitié indestructible.

Merci à la petite fille qui existe encore en moi, qui a semé en moi tant de richesses par sa vaillance et son désir de vivre largement.

Merci à la femme que je suis d’éprouver une infinie compassion envers la jeune femme, si petite et si impuissante, que j’ai été.

Merci aux cataractes développées à 52 ans qui ont ouvert mes yeux sur les choses invisibles.

Merci à l’eau, la grande guérisseuse.

Merci à la joie d’étendre ses ailes sur ma vie. Elle me chatouille !

Merci à cette petite fille de 2 ans toute de rose vêtue qui court dans le parc au coin de la rue et qui s’arrête et s’applaudit avant de repartir de plus belle. Sa spontanéité et sa vitalité me ravissent et m’inspirent.

Merci à tous les mercis de ma vie, passée, présente et à venir !

Merci, merci, merci !

 

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28 Oct Une formation en Rituels de guérison spirituelle

Je suis très heureuse ! Et bien reconnaissante envers trois personnes qui ont organisé pour moi une nouvelle formation: Suzanne, Florence et Jean-René.

Cette formation n’est ouverte qu’aux participants de ma formation en channeling. Si je vous en parle, c’est simplement pour vous dire que, grâce à cette formation, grâce à l’intérêt de plusieurs pour ce magnifique travail, les ateliers Rituels de guérison spirituelle vont continuer. Il y en aura un ouvert à tous l’automne prochain.

J’ai eu grand plaisir à enseigner ce que je sais, comment je vois les Rituels, comment je les prépare et comment je les orchestre. J’ai voulu arrêter parce que je les tenais à bout de bras, seule. Ils représentent un travail énorme. Maintenant, d’autres personnes au coeur ouvert vont les porter jusqu’à vous …

Je suis très heureuse !

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21 Oct Vibrer, sans peur

Le contact avec la lumière est une grâce, pas un objet de consommation. Daniel Odier

 

Une vibration douce s’élève à partir de mon bassin, tout le long de ma colonne vertébrale, elle caresse le dos de mon coeur en passant et fait pétiller ma gorge. Tandis que mes paupières tremblent et que mon corps frémit, mon coeur bat de plus en plus vite mais je n’ai pas peur. J’ai l’impression qu’un souffle m’anime sans que j’aie à respirer. Une lumière plane au-dessus de ma tête, elle me pénètrera si je sais rester attentive. Je suis vivante, c’est tout.

Je suis rejointe par une énergie essentielle qui se propage à travers toute chose à tout moment. Soudain, elle s’amplifie. Elle résonne en moi comme un son de cloche un jour de noces. Je suis vivante, j’en suis certaine, c’est tout simple.

J’aime me déposer dans cette lumière. Elle m’appelle, elle me confirme comme si elle murmurait mon nom à mon oreille. Elle me contient, elle m’ouvre, elle me prend, elle me subjugue et m’empêche de fuir. La joie monte dans mon corps ouvert et accueillant, débordant de reconnaissance pour l’amour généreux de cette lumière. Je ne doute pas un seul instant de sa bienveillance.

Le travail du septième chakra se déploie sur plusieurs dimensions à la fois, pénétrant et embrasant l’infiniment humain et l’infiniment divin. Le mariage final des dualités est une oeuvre d’art !

Présence, page 197

 

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15 Oct Vivre le travail de transe avec enracinement

Je m’enracine volontairement, c’est un travail de tous les jours. C’est une récompense à chaque jour de vivre dans un état de rassemblement. Je suis rassemblée, ça me ressemble !

J’offre une formation en canalisation que je qualifie de féminine. C’est-à-dire que je n’enseigne pas une technique, je propose plutôt une expérience. Je ne tiens pas de grands discours sur la cartographie de l’au-delà, je ne catalogue pas les choses spirituelles et je ne donne que peu de théorie. Celle-ci se trouve facilement dans les multiples livres sur le sujet, livres que je suggère d’ailleurs mais que je ne décortique pas. J’enseigne à partir de mon propre enracinement, de ma relation avec la Terre, de mon amour pour les choses humaines. Je deviens par mon attitude un fulcrum, un point d’ancrage pour mes étudiants. Le reste, c’est-à-dire l’élévation des vibrations, l’état de transe, le contact avec Soi, se déploie alors facilement.

À la fin d’une journée, je ne me demande pas si j’ai médité assez longtemps et si j’ai été suffisammment en contact avec le divin ou l’Esprit ou la Vie, je me demande si j’ai bien été la meilleure personne humaine que je pouvais être. Malheureusement, il m’arrive d’avoir à répondre : “ Non, ma chérie, tu as laissé passer des occasions d’être plus aimante ou moins jugeante, ou plus ceci ou cela…” Il m’arrive cependant de répondre: “Oui, j’ai été la meilleure personne que je pouvais être à ce moment-ci de ma vie.” Et elle continue ma vie, cherchant sans cesse l’équilibre entre la joie et la peine, le passé et le présent, le silence et l’accord avec le brouhaha quotidien, le haut et le bas, le noir et le blanc, le masculin et le féminin et toute dualité inhérente à la vie humaine. Si je me questionne sur ma vie de tous les jours et que je donne à mes questions une réponse probante, créatrice et facilitant une bonne relation avec ce qui m’entoure, le reste va de soi.

J’ai une ouverture à la Vie, j’ai une certaine pratique méditative qui approfondit ma vie spirituelle. Cela est ancré en moi et me demande une continuité mais peu d’attention. Ainsi mon contact avec Dieu coule de source. Mon attention est plutôt tournée vers ma vie quotidienne. Il me semble que c’est le meilleur moyen d’atteindre à l’équilibre entre le Ciel et la Terre.

En fin de semaine, complétant par un intensif une formation en médiumnité, ou channeling, d’un an, j’ai proposé à mes étudiants de marcher beaucoup dans la très belle nature qui nous entourait. Je ne leur ai pas dit d’aller respirer le prana très abondant dans ce coin du Québec. Marcher en toute conscience augmente nécessairement la réception du prana….

 

 

 

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15 Oct Formation en médiumnité

 

Pendant longtemps, les expériences extatiques, l’illumination, le contact avec les mondes parallèles, la clairvoyance ont été réservés à une élite. Les mystiques, les shamanes, les saints, les disciples des maîtres très “disciplinés”, sacrifiés à leurs dévotions, les grands médiums, ceux qui étaient nés avec un talent certain de voyance et les ascètes avaient accès à des états altérés de conscience, à des voyagements intérieurs uniques et approfondis.

Ces expériences rares sont plus accessibles à tous maintenant. Un pont a été créé entre le “monde des esprits” et nous, entre la manière de l’esprit et la manière de l’humain. Se développer spirituellement, peut-être à cause du long et difficile travail préparatoire des autres, est à portée de mains et de coeur afin que l’ombre se fasse moins pesante et que la lumière d’en haut se fasse plus pénétrante sur le chemin d’en bas. Pour que l’on touche à ce qui pourrait être uni et à ce qui l’est déjà. Pour que chacun actualise toute sa charge lumineuse et participe à la guérison de la terre et de la collectivité humaine.

C’est dans cet optique que j’ai conçu les formations en médiumnité que j’offre pour tous. Elles ne sont ni courtes ni faciles. Mais elles sont accessibles à ceux qui cherchent sincèrement leur propre chemin et qui désirent devenir des éclaireurs. L’expression “travailleur de lumière” est un peu galvaudée par les temps qui courent. Pourtant elle traduit bien la nécessité de dissiper la confusion répandue parmi ceux qui cherchent à retrouver le sens du sacré dans leur quotidien aussi bien que dans des moments particuliers.

Elles s’étendent sur une année entière ce qui permet d’intégrer non seulement la pratique du travail de transe mais également de cheminer à travers un processus d’évolution du monde intérieur.

 

 

 

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08 Oct Manger, prier

Manger dans un bol

Je publiais ce message en septembre 2012 sur mon blog :

Depuis quelques temps, je mange dans un bol… Un beau bol d’une quinzaine de centimètres de diamètre et peu profond. C’est merveilleux!

L’idée du bol, c’est de manger avec plus de conscience, la rondeur du bol amenant une concentration du regard et du geste. Du coup, je mange plus lentement et avec plus d’attention. Évidemment, la lenteur permet de manger moins sans faire d’efforts. C’est plus facile aussi d’ajouter moins de sel, de  tamari, de ketchup aux fruits, de sauce ou de vinaigrette!

La prochaine étape de cet exercice, c’est de manger un aliment à la fois, le poisson ou le riz d’abord, les légumes ensuite, la salade en dernier ou en premier selon mon humeur. J’y arrive parfois, pas toujours. Étant mangé séparément, chaque aliment révèle toute sa saveur et devient un repas en soi. Au début et c’est encore là où j’en suis, on peut remplir notre bol aussi souvent qu’on le veut. Une autre étape sera de simplifier encore davantage les repas et de ne manger qu’un seul aliment par repas et de ne remplir son bol qu’une seule fois.  Je ne sais pas si je me rendrai jusque là.  Mais, je ressens un grand plaisir à expérimenter des façons différentes de me nourrir. Mon corps semble être bien content lui aussi. Et tout ceci se passe sans efforts, sans discipline et sans culpabilité…

Parfois, je peux manger seule parce que ma famille est occupée ailleurs et j’aime bien manger en silence, sans musique ou lecture, portant une grande attention à chaque bouchée portée à ma bouche et à sa mastication. Je suis rassasiée rapidement et je n’ai plus faim pour plusieurs heures.  Et puis, si j’ai faim de nouveau, je mange un autre bol, toujours en silence. Il n’y a pas de restriction, seulement un plaisir plein.

Manger devient un geste sacré, une reconnaisance de l’abondance offerte par la Mère-Terre et une conscience claire des besoins de mon corps en nourriture de qualité.

Manger devient une prière…

Depuis septembre 2012, j’ai continué à manger dans un bol… Je possède maintenant une grande variété de bols de toutes les couleurs et de formes différentes. Je mange généralement avec plus de conscience mais c’est une attitude qui reste toutjours à travailler. C’est très facile de retomber dans de mauvaises habitudes même au bout de 2 ans ! Je ne suis pas découragée, j’y arrive. Le plaisir plus grand de manger simplement s’installe en moi tranquillement et me stimule. Je n’ai aucune discipline à développer, juste du bonheur à accueillir…

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05 Oct La nuit est comme une mère porteuse

La nuit est comme une mère porteuse. Elle porte en elle nos pires inquiétudes et nos plus grandes peurs. Elle porte aussi à notre attention des images de plaisir, d’expansion et de nombreuses révélations. Elle donne naissance à des rêves lucides, des voyages au-delà du réel, des rires, des larmes, des visions et des orgasmes mystérieux. J’ai une infinie reconnaissance pour les mots doux dont elle m’a gratifiée l’autre matin: » Tu portes en ton être profond un lieu de détente où l’amour peut fleurir, si tu le veux. »

Ces mots entrent en résonnance avec des paroles de Malala entendues dans une entrevue sur une chaîne de la télévision américaine. Elle disait ne pas en vouloir aux talibans qui ont tiré sur elle. Elle le disait tout simplement, comme une évidence, un fait accompli. Je la regardais habiter ce lieu de détente intérieure pas du tout investi de rancune et d’esprit de vengeance et je la croyais. La haine et la terreur sont des choix. L’amour est un choix qui peut exister mais l’espace pour recevoir l’amour doit être vidé de pensées contraires à lui-même… J’y m’y applique.

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01 Oct Le silence, un trésor

Le méditant cherche à faire le vide, à accueillir le silence, à explorer l’unité en soi, l’union avec ce qui est. Selon le type de méditation pratiquée, le ressenti corporel est sondé ou pas. Pour le channel, le médium ou le clairvoyant, le vide mène à une « activité du cœur », à l’offre d’une parole (ou d’un geste) intuitive et aimante. L’humain et sa spécificité sont accueillis avec le ressenti corporel et émotionnel, pas avec la tête.

Cette réceptivité face à l’humain fortifie le lien avec le divin, permet de toucher à sa lumière. Ici, le terme humain renvoie à l’autre, le consultant, mais aussi à la personne en transe, celle qui offre un message aidant et aimant.

En méditation et en channeling, l’apaisement du corps et sa pleine présence sont plus que favorables, ils sont voulus. « On descend dans le corps. » Dans la transe, une modification consciente de la fréquence d’énergie est nécessaire. Alors qu’en méditation, il n’y a plus de « faire ».

Extrait de PRÉSENCE, la voie de la lumière

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28 Sep Pouvez-vous m’indiquer la direction du bonheur ?

L’autre jour, un couple de touristes m’a abordée dans la rue, carte de Montréal à la main.  » Nous ne comprenons pas bien où nous sommes, pouvez-vous nous indiquer la direction pour le métro Outremont ? »  Bien sûr, c’était facile pour moi mais eux n’arrivaient à se situer dans la ville.

C’est un peu ce que les gens venaient me demander en psychothérapie, puis maintenant en canalisation : « Caroline, pouvez-vous m’indiquer la direction du bonheur, je suis un peu perdu depuis que mon couple va mal ou que j’ai fait un burn-out ou que ma mère est morte. »

Comme les touristes qui prennent toutes les décisions quant à leur voyage, les consultants en relation d’aide et en canalisation cherchent à retrouver le chemin qu’ils ont décidé d’emprunter. Ils ont choisi leur destination de vie et la façon de s’y rendre. Ils choisissent d’être responsables de leur avance et eux seuls peuvent arriver à leur but, mais parfois ils se sentent perdus et ont besoin de demander de l’aide, quelques indications, une direction. Le GPS intérieur ne fonctionne pas toujours clairement.

La canalisation ne renvoie pas à la passivité, elle ne prend pas les choses en mains à la place des consultants, elle les invite plutôt à se prendre en mains et à se rendre avec patience là où ils veulent aller. Simplement, elle éclaire le chemin en face d’eux… Tournez à droite si vous le voulez ou à gauche si le coeur vous en dit, revenez un peu sur vos pas, reprenez votre rythme, avancez de plus belle ! Le bonheur est tout près!

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