Notre nouvelle maison

26 Mai Transition vers une nouvelle vie

Les choses ne seront plus jamais pareilles ! Le confinement nous a amenés à prendre la décision de déménager à la campagne. Nous avons acheté une petite maison dans Les Cantons de l’est. Je continuerai à offrir des canalisations à distance, ce que je fais déjà depuis mars. Par Zoom, Face Time ou téléphone.

Je devais commencer un nouveau groupe de formation en mars. Huit personnes étaient déjà inscrites. Je pourrais accepter 2 ou 3 personnes de plus. Évidemment, ce projet a été reporté à l’automne. J’en saurai plus dès que les choses seront plus stables à Montréal. Je viendrai probablement faire deux intensifs de trois jours. Je n’en suis pas certaine.

En attendant, vous pouvez communiquer avec moi pour avoir quelques informations de plus ou pour prendre rendez-vous pour une canalisation au numéro suivant: 514-281-8492.

Vous pouvez communiquer avec moi via ce site et son formulaire  de ‘contact’.
Ou avec cette nouvelle adresse courriel : carolinecoulombe29@gmail.com

Que la force et la santé soient avec vous !

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30 Jan Humaine, voilà ce que je suis

Quand je mourrai, je veux que les personnes que j’aurai côtoyées, connues, aimées, je veux qu’elles disent de moi que j’étais surtout humaine. Que je ne m’étais pas élevée au-dessus de l’humain mais plutôt que j’y avais plongé, corps, coeur et âme. N’est-ce pas là notre mission à tous, notre premier devoir ? Je veux qu’on dise de moi que j’ai été la meilleure personne humaine que je pouvais être, bien parfaitement imparfaite. Que de chemin parcouru. Comme j’ai été imparfaite, fautive, blessante parfois. Mais comme j’ai aimé sincèrement sans jamais l’avoir appris, j’étais née avec cette possibilité. Mon coeur est comme un sucre d’orge, il fond rapidement à l’approche d’une tendresse. Tendresse dont j’ai moi-même été avare parfois. J’aime penser que je me suis reprise cependant et que j’ai aimé assez pour réellement aider la guérison de plusieurs coeurs blessés. Me tromper, m’égarer, retrouver mon chemin, aimer me rend plus humaine !

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26 Sep Les papillons comme la joie

« le secret, c’est de ne pas courir après les papillons. C’est de prendre soin du jardin pour qu’ils viennent jusqu’à nous. » Mario Quintana (poète brésilien)

Les papillons sont légers, d’une beauté toute simple et contrairement à plusieurs insectes, ils ne nous dérangent jamais. Ils vont, ils viennent sans bruit, ils nous émerveillent. Comment font-ils d’ailleurs pour battre des ailes sans bruit ?

La joie est légère comme eux et d’une beauté toute simple aussi mais elle fait du bruit. Le son de la joie,le rire, s’il est parfois presque silencieux, peut être bruyant. Il est toujours dérangeant parce qu’il nous distrait de « nos nombreuses affaires » quotidiennes. Cultiver son jardin intérieur pour que les vibrations du rire viennent l’émerveiller, c’est papillonner dans la joie !

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20 Août L’automne 2019

Bonjour, bonjour !

Le mois d’août achève. Le chemin se détourne de l’été et s’ouvre à d’autres horizons. La traversée des prochains mois sera spontanée ou planifiée, féconde, étonnante peut-être, dynamique sûrement. Je vous souhaite un automne haut en couleurs et riche en aventures intérieures.

Quant à moi, il sera très occupé. Mon groupe de formation se rencontre pour un dernier cycle. Je vais ensuite commencer de nouvelles formations sous une forme différente. J’enseignerai la canalisation les mercredis et vendredis matins. En fait, le mercredi OU le vendredi selon la disponibilité des personnes intéressées, de 9h à midi, aux deux semaines. Début des cours: première semaine de novembre. Je commence déjà à rencontrer les participants éventuels, gratuitement, pour déterminer si cette formation répond à leurs besoins.

J’offre deux matinées d’introduction à la lecture d’auras les 15 septembre et 20 octobre. Quelques places disponibles. Parlez-en autour de vous.

À l’Action de Grâces, il y aura un dernier atelier de Rituels de guérison spirituelle à l’Autre Versant. Il reste deux places. Oui, c’est le dernier !

Et, bien sûr, je continue les canalisations individuelles.

Pour plus d’information, me contacter : taralou@videotron.ca
www.carolinecoulombe.com

photo: Diane Coulombe

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30 Déc Heureuse année 2019 !

Je suis heureuse de faire le bilan de la dernière année et de le comparer à celui de 2017. Je me vois parcourir un chemin de maladie, de difficultés professionnelles et d’incertitude en 2017 pour entrer finalement en 2018 sur un chemin de guérison, de succès professionnels, de clarté face à la suite des choses et d’alignement.

Faire face à un cancer et le conjurer m’a rendue plus vulnérable et plus forte à la fois. Il m’a aussi, cet allié sur mon cheminement intérieur, rendue mortelle. Je vivais sachant que je suis mortelle mais la perspective de quitter la vie sur terre me semblait très éloignée. La mort ce serait pour moi un jour mais pour l’instant, elle n’arrivait qu’aux autres, à mes parents, à mes frères, à des amis, à des inconnus. Or, voici qu’elle s’est rapprochée de moi. La maladie a agi comme une longue-vue grâce à laquelle j’ai pu discerner des détails beaucoup plus précis du spectacle de ma vie. Et je me suis mise à la chérir cette vie, à reconnaître comme elle est précieuse, à vivre de la gratitude au quotidien. Elle est possiblement limitée dans le temps mais pas dans l’espace, celui-ci s’est agrandi. Je me vis avec plus de générosité, plus largement, plus intensément et plus simplement. Ma vie, peuplée de tous ces gens que j’aime et qui m’aiment, s’est lovée avec plus de détermination dans mes jours devenus inestimables. La mort fait maintenant  partie intégrante de ma vie intérieure, de ma conscience, de mes rêves et de… mes projets! Ma vie navigue étrangement entre l’incertain, l’inattendu et la certitude, l’espoir et le merveilleux de l’accompli.

En 2016, j’ai posté sur ce blog le message suivant: Petites questions à deux sous. En voici un extrait encore tout à fait actuel:

« Je me propose de faire la liste des 25 épisodes importants de ma vie. C’est intéressant de découvrir qu’il y en a plusieurs et que je peux en dénombrer bien plus de 25. Ensuite, choisir de les réduire à 25 est tout aussi intéressant. Cela délimite ma vie en tableaux de toutes sortes de couleurs plus ou moins brillantes, de toutes sortes de saveurs amères ou douces, de toutes sortes d’ambiances effarantes ou réconfortantes. J’aime…

Et puis, je me laisse tenter par une autre question, à mille sous cette fois-ci : « Quels seront les 25 épisodes les plus importants du reste de ma vie ? » Alors là, je suis entraînée dans un voyage délirant, fantastique ! J’aime tout autant et peut-être plus… »

Je vous fais la même proposition: Quels sont les évènements les plus importants de votre passé, de votre présent, de votre futur ?

Je vous souhaite un très bon temps de réflexion en ce début d’année 2019. Je vous souhaite une année riche en accomplissements de toutes sortes, de désirs et de gratitude pour ce qui est, ce qui a été et ce qui sera.

Dansez, riez, chantez, marchez dans la nature, aimez, bref  soyez heureux !

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18 Oct Gratitude

À l’Action de Grâces, les 6-7-8 octobre 2018, nous avons offert, mon équipe et moi, un atelier de Rituels de guérison. Nous nous sommes réunis à l’Autre Versant où la nature flamboyante de l’automne nous a nourris de ses vibrations lumineuses. Il a fait beau puis il a plu, il a fait froid mais notre avance a toujours gardé le cap vers l’essentiel: créer des liens plus fiables entre les parties égarées de nous-mêmes, revenir à notre centre, laisser vivre notre vulnérabilité. En même temps, des liens réels se sont tissés entre les participants faisant écho à notre réunion intérieure. Comme en témoignait une participante: » On se connaît si peu et tellement à la fois après une fin de semaine si intense. »

Nous avons exprimé nos joies et nos malaises, pleuré nos peines, crié nos blessures, accompagnés par la bienveillance d’Êtres de lumière. Nous avons beaucoup ri, chanté en choeur, prié et remercié avec ferveur. L’expérience a été émouvante, vraiment guérissante. Nous sommes revenus à notre quotidien, à nos familles et à notre travail plus entiers et plus légers, les barrières posées sur nos jours par notre agitation mentale étant moins nombreuses. Le travail intérieur continue, l’ombre cherche à reprendre sa place mais le coeur s’en mêle davantage, délesté de poids inutiles.

J’éprouve énormément de gratitude envers tous les guérisseurs, participants et équipe, pour ce moment de profonde guérison accomplie dans le plaisir et l’ouverture.

Nous cherchons un local à Montréal pour renouveler l’expérience en mai. Nous ne trouverons peut-être pas en ville le local adéquat mais une chose est certaine, nous nous retrouverons à l’Autre Versant à l’Action de Grâces 2019,  pour dire encore merci mille fois. Le Centre est déjà réservé ! Joignez-vous à nous…

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04 Oct Cancer, les cadeaux

C’était le 5 octobre l’opération, il y a tout juste un an.

Depuis cet hiatus où tout semblait s’être arrêté, la vie, ma vie s’est remise à couler, vive et féconde, contournant les obstacles, repoussant les limites comme les fleurs qui savent si bien pousser à travers le ciment. Émerveillement !

Faut-il parler de chance ou d’accompagnement sacré ? Chose certaine, j’ai reçu plein de cadeaux dans cette aventure pas toujours évidente mais vraiment transformatrice. Le premier, et un des plus favorables, fut de pouvoir changer d’oncologue. Celle qui devait m’opérer a fait quelques erreurs importantes, un autre a dû me prendre en charge. Or, il m’a offert ( en cadeau !) une procédure tout à fait différente de celle de la première chirurgienne. Il travaille avec une plasticienne et ensemble ils obtiennent un résultat plus confortable et plus esthétique qui, en plus, rajeunit la silhouette. Tous les jours, j’apprécie.

Le temps qu’il a fallu pour que tout cela se mette en place semble trop long de  l’extérieur mais ça aussi c’était très appréciable. J’ai eu le loisir de me faire une tête par rapport à cet agaçant cancer. Je me suis vraiment bien préparée. Sur le coup, je n’étais pas toujours contente des délais qui s’accumulaient mais au final, c’était bien mieux ainsi. L’attente (presque cinq mois) s’est révélée riche de recherches, de réflexion, de portes ouvertes, de changements d’habitudes de vie.

Certains cadeaux sont trop intimes, trop précieux, j’en parle peu, je les laisse continuer leur oeuvre secrète dans mon monde intérieur. D’autres sont faciles à livrer et les dire apporte de la joie. Pour n’en nommer que quelques uns:

Ma relation à mon corps est meilleure encore qu’elle ne l’était auparavant. Finalement, j’ai appris à aimer mes seins inconditionnellement, à ne plus les rejeter. Je leur dois bien ça. J’ai plus d’habilité à consoler et à embrasser chaque partie de mon corps et chaque partie de moi-même. Ma vulnérabilité est plus accessible et plus vibrante. Gratitude !

Je suis en meilleure santé maintenant que je me suis guérie de la radiothérapie, moins forte, encore fatiguée un peu plus qu’avant mais je me sens plus entière. Je suis vivante et je le sais !

Je suis très attentive à ne pas reprendre le surpoids qui m’accablait depuis trop longtemps. Ce n’es pas trop difficile, j’ai résolu ma dépendance au sucre et au goût sucré. « Être bien dans sa peau » a une signification nouvelle pour moi.

Je suis devenue mortelle, c’est-à-dire consciemment mortelle, le savoir, ne plus me le cacher, irrigue ma puissance de vivre, m’apporte une nouvelle sagesse avec laquelle je ne compose pas toujours bien  à cause de la peur engendrée par la maladie mais ce travail avance.

Ma solitude existentielle est moins lourde à porter parce que je ne suis pas réellement seule et maintenant je le sais grâce à toutes les personnes qui m’ont manifesté leur affection et leur support dans ce moment difficile. Je le sais même dans mon corps. Merci à tous!

Ma créativité après avoir été anesthésiée pendant quelques mois se réveille, se ravive. Elle se ravise, elle n’est plus silencieuse, elle n’est pas prête à abandonner. Merveilleux !

Je pourrais remercier longuement pour tout ce que j’ai reçu mais voici un dernier cadeau. Une image de guérison pour alimenter mes visualisations m’a été donnée dans un rêve: À l’intérieur, et c’est visible à l’extérieur aussi, mon sein droit dévasté par de fortes doses de radiation (ma dose était minimale mais ça reste de la radiation) ressemble à une forêt ravagée par un feu violent et de longue durée. Mais toute forêt brûlée donne naissance à des repousses… un jour. Les cellules cancéreuses sont mortes mais la flore mammaire repousse peu à peu aidée par le temps, mon amour et mes visualisations. Des cellules bien vivantes savent émerger de leurs cendres comme les fleurs savent si bien pousser à travers le ciment.

Gratitude !

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04 Sep Ceci est mon sein Docteur, pas le vôtre !

Perdre mon sein ou le garder ? Le jeter à la poubelle ou l’aimer tendrement ? Posée comme ça, c’est une décision qui semble facile à prendre, l’aimer tendrement allant de soi. Pourtant, ce fut difficile et il m’a fallu du courage pour m’opposer aux deux oncologues qui se sont penchés sur les résultats de plusieurs tests, les brandissant sous mon nez en même temps qu’un gros paquet de peurs et ce, sans jamais me regarder dans les yeux et sans jamais me demander ce qui me motivait à refuser une mastectomie totale.

Ils me conseillaient fortement d’enlever ce sein malade. Une grande partie de moi était certaine de vouloir le garder parce que je savais que j’en prenais soin mieux qu’ils ne savaient le faire. Une petite  partie de moi doutait, un jour sur deux.  J’ai choisi une procédure différente, une tumorectomie multiple (trois très petites masses avaient été découvertes dans mon sein droit) ou chirurgie mammaire conservatrice avec redrapage. Mon sein est marqué mais il est entier, enfin, presque. C’est la meilleure décision que j’ai prise l’année passée.

Dans mon dossier, il est écrit à plusieurs reprises: » Madame refuse l’ablation de son sein. » Je sais, ils doivent se protéger. Mais , j’aurais aimé qu’ils inscrivent que j’avais fait un choix éclairé plutôt que de parler d’un refus, leur attitude était extrêmement jugeante. Pour eux, je voulais le garder par coquetterie ou même par peur. Il n’y a pas eu d’écoute pour mes explications. Je dois dire que je n’ai pas essayé très fort de me faire comprendre, choquée par le manque de délicatesse qui entourait les quelques minutes de quelques discussions sur ce sujet. J’ai dû paraître bien entêtée !

J’ai gardé mon sein, l’intégrité de mon corps est intacte, il n’y a pas de vide dans mon corps. La représentation corporelle de la personne que je suis n’a rien perdu de sa plénitude. Ceci est mon sein, ceci est mon corps !

J’ai rencontré de tout dans le système médical, de l’arrogance, de l’incompétence, de la négligence, des airs absents ou irrités, du dédain pour les idées nouvelles. Les intervenants dans les hôpitaux sont des traitants plutôt que des soignants, c’est-à-dire que ce sont des personnes qui appliquent des protocoles à la lettre sur des cas de papier sans prendre vraiment contact avec l’âme des souffrants. Mais, j’ai aussi rencontré de la présence, de l’ouverture, de la bienveillance, des personnes aimantes, des personnes qui savent déjouer la froideur des soins administrés par une machine. Mon radiologiste, en particulier, était très attentif, très là même si bien las! Car, oui, j’ai aussi vu jusqu’à quel point les travailleurs dans les hôpitaux sont épuisés, débordés, déprimés. J’imagine que c’est pire en oncologie parce qu’ils se sentent impuissants devant une maladie souvent fatale et devant les lourdes conséquences des seuls traitements qu’ils ont à offrir.

J’ai lu  de nombreux témoignages de patients traités et parfois guéris qui remercient avec des éloges longs comme le bras l’équipe de soins qui les a tirés d’un mauvais pas. Je n’ai pas eu cette expérience. Je ne peux pas identifier « une équipe », j’ai eu affaire à des intervenants isolés. Je n’ai jamais eu d’infirmière-pivot et j’ai décidé à un moment de ne pas en faire la demande. Ce fut peut-être une erreur quand les examens se sont multipliés sans que personne ne puisse me dire pour quelles raisons ils étaient prescrits. Encore, des messages téléphoniques anonymes me disaient où me rendre et quand, rien de plus. Je rencontrais des techniciens qui appliquaient des protocoles sans trop savoir pourquoi. Les dossiers sont fragmentés et le bras droit qui fait les choses ne sait pas ce que le bras gauche en pense.

Dans ces circonstances, revenir à soi et se faire confiance est primordial mais pas du tout facile !

 

 

 

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07 Août Cancer, les causes

Juillet 2017 : La nuit tombait sur une plage de l’Île-du-Prince-Edward. Une longue marche nous avait menés près des ruines d’un ancien pont. J’avais été silencieuse depuis un moment, réfléchissant aux causes de cette anomalie dans mon sein droit qui m’avait rendue malade. Je continuais, depuis le diagnostic, à rechercher activement « les fameuses » causes de ce cancer.

La vue de nombreux morceaux de bois mort, encore tous alignés, a provoqué chez moi une prise de conscience importante. Il y a au moins autant de causes, toutes alignées et interdépendantes, à ma situation qu’il y a ici de vieux piliers d’un pont détruit par le temps !

La mutation des cellules saines en cellules cancéreuses est un long et discordant processus, il peut prendre plus de sept années.  Avec l’âge, de petites choses anodines au niveau de la santé s’additionnent et créent des conditions idéales pour que des cellules deviennent confuses et se multiplient d’une façon anarchique.

Les causes de toute maladie, incluant le cancer, sont nombreuses. Elles peuvent être héréditaires, génétiques, transgénérationnelles,  psychologiques, sociétales, environnementales. L’évolution du cancer dépend de la diète, surtout occidentale, de la qualité de vie, de la toxicité de l’environnement, du niveau de stress et de la capacité à le gérer, de l’âge, du temps qui accumule des toxines dans l’organisme, le rendant plus acide et créant une inflammation chronique des tissus. Les tumeurs cancéreuses se développent plus vite en milieu acide mais un organisme plus jeune sait mieux lutter contre l’acidité. Celle-ci est renforcée par la vie moderne : plastiques, perturbateurs endocriniens, polluants organiques persistants, malbouffe. Ce n’est pas étonnant que le cancer et les maladies dégénératives soient à l’état épidémique alors qu’ils n’étaient pas très fréquents jusqu’au dernier siècle !

Nombreuses  et complexes en sont les causes ! Dire à tort et à travers que les émotions rendent malades ( je l’ai lu à plusieurs endroits) sans nuancer, sans chercher dans toutes les strates d’expression de l’existence, restreint la réflexion de la société et des individus aux prises avec le drame de la maladie. Comment expliquer  que les enfants et les animaux soient aussi touchés si c’est la faute des émotions? Les émotions sont de très belles choses de la vie et même si certaines sont plus difficiles que d’autres, aucune n’est négative. Chacune recèle une grande richesse et a un rôle bien défini. La tristesse ouvre le coeur, la colère bien exprimée amplifie l’élan de vie, la peur nous protège, la joie nous sanctifie !

Faites-moi plaisir, ne demandez plus jamais à une personne qui vient de recevoir un diagnostic de cancer si elle a bien rechercher et surtout, trouver  « la fameuse » cause de son cancer. C’est insultant d’abord parce que, bien sûr, on s’attable à le faire dès qu’on apprend qu’il y a lieu de s’inquiéter et même avant de recevoir les résultats d’une biopsie. C’est jugeant parce que ça sous-entend qu’on a manqué de compétence et d’attention dans notre cheminement intérieur. « Si tu étais plus sainte, tu serais plus saine. » C’est cruel parce que c’est accusateur ( Quelle est ta faute ? Si tu ne la trouves pas, tu ne guériras pas) à un moment de grande vulnérabilité alors qu’on a tant besoin de bienveillance et de compassion, deux qualités qui sont absentes dans le système médical et qu’on devrait pouvoir trouver chez nos amis.

J’ai cherché assidûment les causes de ce cancer qui m’a accablée l’année dernière. J’ai trouvé bien sûr et, oui, certaines étaient émotionnelles. Mais, il y a tellement plus que cela à comprendre quand une maladie nous parle.

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31 Juil Que ta nourriture soit ta médecine (Hippocrate)

Cette citation n’est peut-être pas d’Hippocrate. Mais, certainement, Hippocrate s’est intéressé à ce que ses patients mangeaient, en tout cas, plus que les médecins qui m’ont traitée pendant la dernière année pour un cancer du sein.

Je ne suis ni médecin ni naturopathe. Je n’ai aucune connaissance scientifique en alimentation et je ne me pose pas en experte. Mais je suis une bonne chercheuse et j’aime trouver des solutions à … eh! bien à tout. Je ne m’avoue pas vaincue facilement. J’ai envie de partager le fruit de mes recherches quant à une alimentation anti-cancer. Je ne saurai jamais si tout s’est bien passé pour moi parce que j’ai amélioré mon alimentation, qui était déjà assez bonne mais pas parfaite, je ne le saurai jamais mais je ne crois pas que j’ai simplement eu de la chance. Je crois que changer mon alimentation a fait en sorte que  je me sente bien mieux à travers les soins lourds offerts par la médecine. Peut-être même ai-je stoppé la croissance des trois petites tumeurs découvertes dans mon sein droit, qui sait ?

Dans un premier temps, je l’ai déjà dit dans un message précédent, j’ai coupé le sucre complètement de même que les aliments à haut index glycémique et ce, pendant cinq mois. Ce n’est pas peu dire, il y a du sucre dans presque tout ! Ou encore, une montée de glycémie dans le sang est provoquée par plusieurs aliments qui n’ont pas l’air si malins: pâtes, pommes de terre et certains légumes, riz, blé et autres céréales, légumineuses, vin et autres alcools, jus de fruits même biologiques et sodas, la plupart des aliments industrialisés et des repas préparés des supermarchés et des restaurants. Le sucre par contre n’est pas un ennemi, j’ai éventuellement recommencé à manger des bons sucres, des fruits, du sirop d’érable, du miel et un peu de tout mais sans jamais ajouter de sucre blanc, celui-ci est un pur poison. J’ai misé sur les bons gras et les légumes, j’ai gardé les viandes blanches biologiques, les poissons gras, l’huile d’avocat, de sésame et d’olive. J’ai réintroduit lentement, en petites quantités, certains aliments à haut index glycémique. J’ai rapidement perdu du poids mais pas parce que j’étais malade. En fait, je ne me suis presque jamais sentie malade. Au contraire, prenant moins de calories chaque jour et mangeant plus consciemment, je me suis rapidement sentie beaucoup mieux qu’avant. J’ai fait de la prévention après diagnostic plutôt qu’avant. Et je continue et continuerai à prévenir une rechute par mon alimentation.

Dès que j’ai commencé à parler de ce cancer autour de moi, les conseils ont afflué. « Mange des crucifères en abondance. » « Bois du thé vert, le thé Sencha est le meilleur. » « Il n’y a rien de mieux que les graines de brocoli germées. »  » Mets de la coriandre dans tout ce que tu manges. »  » Achète du curcuma en capsules pour plus de bio-disponibilité. » « Les noyaux d’abricots amers séchés sont essentiels à cause de leur vitamine B17. » Des feuilles de pissenlit et de la tisane de pissenlit, tous les petits fruits d’été, de l’astragale, les champignons médicinaux, un apport beaucoup plus grand de vitamine C, de l’huile de cannabis et j’en passe. On peut dépenser une fortune en suppléments et s’épuiser à préparer des repas spéciaux. Eh! bien, j’ai tout essayé pour finalement découvrir que plusieurs choses ne me convenaient pas, je les ai donc mises de côté. À trop vouloir s’aider, on peut se nuire. Il faut respecter le rythme du corps qui nous dira lui-même ce dont il a besoin. Et puis, il faut dorloter son foie par une alimentation simple et goûteuse et ne pas trop lui donner d’éléments différents à gérer chaque jour.

En bout de ligne, c’est Chris Warz (crisbeatcancer.com) dont j’ai déjà parlé qui m’a le plus aidée parce qu’il préconise la simplicité et les jus de légumes, verts surtout, auxquels on peut ajouter des fruits. Les fruits sont de la couleur de la joie, ils ont le goût du plaisir. On n’entre pas au couvent quand une maladie nous impose sa présence. Le plaisir et la joie sont nécessaires au processus de guérison.

Bien manger sans rigidité pour se guérir. Guérir grâce au plaisir de bien manger.

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